Le cabinet propose après diagnostic cutané de réaliser sur place des "préparations magistrales" de crèmes cosmétiques médicales adaptées a votre peau , POURQUOI?


Suite à la recrudescence des activités bactériennes sur la peau de mes patientes avant traitement (photo dermatologiques de première consultation), je suspecte l'action néfaste des perturbateurs endocriniens et des conservateurs.
Que soit avec les crèmes, les eaux micellaires, les savons,...
Je vous recommande la plus grande vigilance.

Malheureusement les noms des produits néfastes sont très difficiles à mémoriser.
Les noms sont rarement sur les tubes mais sur les emballages.

Je suis là pour vérifier avec vous.
Rappelons nous que la cosmétique doit normalement prouver son innocuité et pas son "efficacité".

Mon conseil : limiter les produits , refuser les produits trop onéreux (jusqu'à 80% pour le packaging , que reste t-il?).
Penser à des traitements médicaux cutanés comme le micro-needling, le PRP, certains peelings,...

Ne pas croire aux miracles ni de la cosmétiques ni des injectables (sauf paradoxalement le Botox qui est un médicament).
Je suis là pour vous conseiller, "écrémer" la trousse de toilette, et vous proposerai des soins adaptés à votre profil cutané, préventifs et curatifs.
A plus tard pour une poursuite des conseils.

Selon la définition établie par la Commission Économique Européenne, un produit cosmétique cutané est une substance destinée à être mise en contact avec la peau en vue de la nettoyer, parfumer, modifier l'aspect, la protéger, ou la conserver en bon état.


Un produit cosmétique ne devrait pas nuire à la santé lorsqu'il est appliqué selon des conditions normales d'utilisation.
Les crèmes sont essentiellement des émulsions constituées par un mélange d'huile et d'eau, compte tenu du délai entre la fabrication de ce mélange et sa mise en vente (plusieurs mois) et son utilisation, il est indispensable d'y adjoindre des conservateurs et des éléments stabilisants le mélange. Ceci est aussi vrai pour les eaux micellaires.
Comment imaginer qu'un produit huileux ou une eau puisse être conservée plusieurs mois sans éléments chimiques.
C'est l'utilisation répétée ces produits qui peut altérer la peau et son microbiote cutané (c'est-à-dire la population normale non pathogène de notre peau).
Enfin le passage de certaines molécules comme les perturbateurs endocriniens sont susceptibles d'être responsables de pathologie à long terme.

La législation actuelle bien que très restrictive, reste incompréhensible à la lecture des étiquettes des emballages, que l'on ne retrouve par ailleurs pas sur le produit.
Si cette innocuité est relativement bien protégée, elle est malheureusement actuellement facilement contournable.

Enfin « l'efficacité" des produits cosmétiques ne nécessite que des" preuves" dont la qualité scientifique repose essentiellement sur des tests sur des modèles évaluant des termes aussi vague que : raffermissant, hydratant, tonifiant,…ou des modifications non visibles à l’œil nu de la peau.

Un produit cosmétique ne devrait circuler que dans les couches superficielles de la peau, dans des zones de cellules « en fin de vie, aux mortes", ainsi le terme de traitement reste totalement inadapté.

Le passage possible de molécules dans la circulation générale étant possible malgré tout, les fabricants de cosmétiques ne voulant s'exposer à aucun risque, mettront des doses de produits potentiellement "actifs"qu'à des doses de toute façon inactives.

Mon objectif sera de vous donner quelques conseils afin de limiter ses risques, choisir les produits, et les utiliser au mieux ces produits cosmétiques.